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Voyez le reportage d’Anaïs Elboujdaïni.
Marie-Pier, une étudiante de l’Université du Québec à Trois-Rivières s’est laissé convaincre par son médecin de se faire installer un stérilet aux hormones plutôt qu’en cuivre sous prétexte qu’elle risquait d’avoir des effets secondaires moins intenses.
Toutefois, au bout de quelques mois, elle a commencé à avoir des complications. «Au bout de trois mois, tous les jours j’avais des saignements, ce que je ne trouvais pas vraiment normal, raconte l’étudiante. J’ai appelé Info-Santé et ils m’ont dit que ça pouvait durer jusqu’à six mois. Mais au bout de six mois, j’étais vraiment tannée.»
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Marie-Pier a donc tenté de prendre rendez-vous pour se le faire retirer, mais sans succès. Une docteure qu’elle a rencontrée lui a même dit que sa situation n’était pas urgente et qu’elle ne pouvait pas l’aider. Elle a donc essayé de retirer elle-même son stérilet, mais n’y est pas parvenue. Après un moment, elle a finalement réussi à prendre rendez-vous pour se le faire retirer.
Un témoignage anonyme recueilli par notre journaliste fait état de la même histoire que Marie-Pier : «À la base, je n’envisageais pas de le retirer seule. Cependant, mes douleurs étaient quotidiennes, constantes et très envahissantes. Mais les délais étaient trop longs pour moi. Je ne voulais pas attendre davantage, j’étais désespérée.»
La directrice du centre de santé des femmes de la Mauricie, Pascale Dupuis estime qu’il n’y a pas de raison que les médecins refusent d’enlever les stérilets. Elle ne recommande pas pour autant d’essayer d’enlever soi-même l’appareil. «Ce n’est pas une pratique qu’on va recommander. Même si c’est simple en théorie de retirer un stérilet, il reste qu’il y a des risques de blessure et d’infection associés», soulève-t-elle.
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