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Selon Amazon, Prime day semble être lucratif pour les entreprises qui voient leur nombre de commandes décuplé et leurs chiffres d’affaires octuplés. Mais, l'entreprise québécoise SOJA&CO n'a pas suivi le pas cette année pour des raisons économiques.
«On ne peut pas offrir des 30% de rabais. Ça ne fait pas de sens pour nous», a lancé sa fondatrice Laurence Gaudreau-Pépin.
L'entreprise s'est tournée vers la plateforme en ligne il y a quelques années pour attirer un plus grand nombre de clients à travers le pays.
«Ça permet d’avoir des clients situés dans l’Ouest canadien et en Ontario», a expliqué sa fondatrice Laurence Gaudreau-Pépin. «Ils sont plus difficiles à avoir quand on est une entreprise québécoise.»
En passant par Amazon, les entreprises doivent débourser certains frais, qui peuvent être très élevés. Et, elles peuvent perdre beaucoup de profits si elles ne sont pas bien encadrées.
«Amazon va chercher entre 8 et 15 % des frais, plus les autres frais ça peut aller entre 30-40% rapidement», a prévenu Francois-Jerome Gosselin, président et cofondateur de Novatize.
C'est pourquoi l'entreprise québécoise de bougies en cire de soja et de produits de bien-être a dû changer son modèle d’affaires.
«On va expédier nous-même les commandes», a rapporté Mme Gaudreau-Pépin. «Amazon va par contre répondre aux clients s’il y a un problème et effectuer les remboursements.»
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.