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Chez l'organisme Multicaf, axé sur le service alimentaire, près de 350 familles viennent tous les jours y faire leur épicerie.
«Avant les Fêtes, on voyait déjà une vingtaine de personnes qui venaient de tous les coins du monde. Là, on est à 35 et on est en train d’augmenter. À un moment donné, on n’est pas au point de rupture, mais proche. Donc on a besoin d’aide, on commence à le sentir», a souligné André Corbeil, directeur adjoint chez Multicaf.
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«Malgré l’aide que je reçois du gouvernement [en tant que demandeuse d’asile], le fait de venir ici à juste 5 $ pour une grande épicerie, ça m’aide beaucoup», a raconté Yoldi, une demandeuse d’asile.
Pourtant, l'organisme montréalais peine à répondre à la demande, qui ne fait qu'augmenter.
«Nous, on excelle en sécurité alimentaire, mais il y a énormément de besoins. Il y en a qui ont des défis au niveau juridique, d’autres au niveau de l’habitation. Il y en a aussi qui en ont besoin pour leurs enfants. On voit extrêmement de cas présentement», a ajouté M. Corbeil. «On est sollicité de toute part. On doit faire des miracles avec ce qu’on a présentement»
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Selon le directeur adjoint de Multicaf, la principale difficulté est de remplir les étagères de produits alimentaires pour répondre suffisamment à la demande.
«Au niveau des produits secs, ça prend énormément de produits. On parle de 5000 kilos par jour [de nourriture], qui transigent ici chez Multicaf pour parvenir de peine et misère à arriver à finaliser chaque journée», a-t-il expliqué en entrevue.
Voyez le reportage d'Anaïs Elboujdaini ci-contre.