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Il a consacré toute sa vie à faire valoir les droits des victimes d'actes criminels, notamment avec la fondation de l'Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD). Après sa nomination au Sénat en 2010 par Stephen Harper, M. Boisvenu a mené plusieurs combats, dont celui de la création d'un système de justice où les victimes sont reconnues.
Mais, selon le sénateur, l'arrivée des libéraux au pouvoir n'a pas été bénéfique pour ces victimes.
«Depuis 2015, on a perdu beaucoup d’acquis qu’on avait construit avec malheureusement avec le gouvernement libéral. Je pars de gré des huit dernières années, mais avec un optimisme présent», a-t-il confié au bulletin Noovo Info Estrie. «Depuis 2015, on a assisté à une baisse de la barre au niveau du Code criminel. […] Historiquement dans son ADN, c’est un gouvernement qui est beaucoup plus préoccupé par le bien-être ou le droit des criminels que celui des victimes.»
M. Boisvenu s'est battu pour faire adopter la Charte canadienne des droits des victimes en 2015. Toutefois, il soutient qu'il y a du retard dans son application et qu'il faudrait l'améliorer.
«Au cours des huit dernières années, rien n’a été fait. Même encore pires, les droits qui ont été compris dans cette charte n’ont pas été respectés par le gouvernement», a-t-il renchéri sur nos ondes.
Le sénateur demeure «optimiste» quant à l'éventuelle prochaine élection d'un gouvernement conservateur au pouvoir.
«On reprendra ce qu'on a laissé en 2015 en vue d’améliorer le droit des victimes et d’avoir un système carcéral, une commission de libération conditionnelle, beaucoup plus rigoureux qu’aujourd’hui», a expliqué M. Boisvenu. «on espère que [le gouvernement conservateur] reviendra au pouvoir. Les victimes espèrent qu’il reviendra au pouvoir.»
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo Info Estrie dans la vidéo.