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Initialement prévue d'être retirée au 15 avril, l'obligation du port du masque dans les lieux publics a été prolongée jusqu'à la fin du mois.
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C'est ce qu'a confirmé le directeur national de santé publique, le Dr Luc Boileau lors d'une conférence de presse mardi matin.
«Ici on sentait une pression (...) Dans les circonstances, en regardant la hausse des hospitalisations et l’impact chez les gens, de façon générale les travailleurs de la santé et toute la communauté, on croyait que ce n’était pas une mauvaise idée de continuer à se protéger. Parce que le virus se propage beaucoup, est très facile à attraper et le masque demeure une barrière qui est efficace, même si elle n’est pas efficace à 100%.», a-t-il dit en entrevue avec Noémi Mercier au bulletin Noovo Le Fil 17.
Cette décision suit ainsi d'autres provinces canadiennes et d'autres pays qui ont déjà annoncé le retrait du port du masque dans les lieux publics.
«On ne veut pas allonger ça pour un mois, on le fait pour deux semaines. On regardera prochainement s’il y a lieu de s’en départir de façon plus complète a la fin du mois d’avril. Tout le monde le souhaite et moi aussi d’ailleurs. Mais, même lorsqu’on va s’en départir, il y a beaucoup de gens qui prévoient de continuer de l’utiliser pour leur propre protection et c’est correct», a-t-il précisé.
Il recommande toutefois de s'isoler pendant cinq jours si l'on est positif à la maladie ou si on a des symptômes s'apparentant à la COVID-19 et de rester prudent dans les jours qui suivent.
«La réalité scientifique est qu’on est très contagieux dans les premières journées et on l'est toujours jusqu'à cinq jours. Par la suite, on demeure contagieux, mais le niveau de charge viral est en baisse. On sait qu’on peut rester contagieux pendant 10 jours (...) Pour être sérieux, il faut vraiment se mettre à l’esprit que nous sommes contagieux pendant 10 jours», a-t-il rappelé.
«Parce qu’actuellement, cette contagion est provoquée par des gens qui le donnent à d’autres personnes. (...) On le prend parce qu’on est en contact. Il faut réduire le contact avec des gens qui sont infectieux, même s’ils n'ont pas de symptômes. En plus pour ceux qui sont vaccinés, on a des symptômes pas très lourds. Pour d'autres, ça va être dramatique», a-t-il déclaré.
De plus, la quatrième dose du vaccin serait élargie très bientôt aux 60 ans et plus.
«On offre une quatrième dose parce qu’il est de plus en plus connu que l’immunité qu’on acquiert que ce soit par des vaccins ou par l’infection baisse avec le temps», a-t-il indiqué.
Voyez l'entrevue complète avec l'animatrice Noémi Mercier dans la vidéo ci-contre.