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C'est le cas de Marie-Sophie Guillemette, qui a enseigné au primaire pendant des années à Québec, avant de quitter le système pour se lancer en affaires.
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Elle a fondé l'entreprise Entre Guillemets, un service de soutien pédagogique en ligne.
Marie-Sophie Guillemette pose aujourd'hui un regard très critique sur le milieu de l'éducation au Québec.
«J'ai déjà eu 10, 12 plans d'intervention (TSA, TDAH, troubles de comportement) dans ma classe, et les ressources ne sont pas là. Ça prend en moyenne 12 mois avoir les services, ça n’a aucun sens. On en aurait besoin dans les semaines suivantes. On ne sait plus où donner de la tête.»
Crédit photo: Noovo Info
Sa compagnie offre un accompagnement aux parents et aux élèves qui se sentent laissés pour compte par le système d'éducation, y compris ceux qui ont fait le choix de faire l'école à la maison. Le nombre de jeunes faisant l'école à la maison a d'ailleurs explosé avec la pandémie, atteignant près de 12 000 aujourd'hui.
«Ça démontre les lacunes du système», lance Mme Guillemette, qui ajoute qu’ajouter le nombre d’élèves dans une salle de classe serait un non-sens.
Marie-Sophie est également sceptique en ce qui a trait aux solutions proposées par le ministre Drainville, notamment sur l'idée de demander aux éducatrices en service de garde de venir donner un coup de main en classe. «Une autre personne en classe, c'est une bonne idée, mais est-ce que ce sont les bonnes personnes? Ça ne devrait pas plutôt être des techniciens en éducation spécialisée ou des psychoéducateurs?»
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui dans la vidéo.