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Près de 28 ans à la suite de cet évènement qui aurait pu changer à tout jamais l’histoire du Québec, le PQ souhaite connaître ce qui se cache dans les archives de la commission Grenier, qui a enquêté sur le financement du camp du «Non», et demande au gouvernement Legault de déclassifier 4500 documents qui font encore aujourd'hui l'objet d'une ordonnance de non-publication.
Si le gouvernement accepte la proposition du PQ, M. St-Pierre Plamondon croit fermement que l’on «découvrira des choses pertinentes» en lien avec les documents et les témoignages de la commission Grenier.
Le Directeur général des élections du Québec avait confié, en janvier 2006, le mandat au commissaire Bernard Grenier de faire enquête sur les activités d'Option Canada dans les mois qui ont précédé le référendum de 1995.
«Il y a eu plusieurs fraudes électorales dans un des moments les plus importants de notre histoire, des dizaines de milliers de personnes ont voté et n’avaient pas le droit de vote. Il y a eu plusieurs sources de financement qui étaient pour contourner les limites de financement pour chaque camp», a expliqué M. St-Pierre Plamondon en entrevue sur les ondes de Noovo Info.
Aux yeux du chef péquiste, il est étrange sur les plans politique et juridique de cacher des informations importantes sur l’histoire du Québec pour l’éternité.
«Politiquement, c’est comme dire que l’un des moments démocratiques les plus importants de notre histoire, on ne veut pas savoir la vérité et on ne veut pas que les gens connaissent la vérité sur ce qui s’est produit. Il me semble que ce n’est pas normal», a critiqué M. St-Pierre Plamondon.
Le PQ est convaincu que si le scandale entourant le financement et les votes n’avait pas eu lieu, le résultat du deuxième référendum sur l’indépendance aurait été différent. S’il fallait qu’un scandale éclate à la suite du dévoilement des 4500 dossiers de la commission Grenier, la population saura prendre la bonne décision, avance PSPP.
«Si on vit dans le mensonge et dans la cachette, ça bâtit une société qui n’est pas fondée sur les bons principes et les bonnes valeurs», a-t-il conclu.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.