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Pour faire le point sur celles-ci, le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, était de passage sur les ondes de Noovo Info.
«Ce que ça précise en réalité, c'est que le français doit être nettement prédominant. Ça veut dire au moins deux fois plus de français que toute autre langue dans l'affichage commercial, donc autant pour les commerces qui ont pignon sur rue que les autres qui sont par exemple dans un centre commercial», explique M. Roberge.
Le ministre invite d’ailleurs les commerçants ayant des questions sur les nouvelles dispositions de la loi à communiquer avec l’Office québécois de la langue française.
Selon lui, la période de grâce pour les commerçants pour se conformer à la loi est largement suffisante, puisque la loi 96 a été votée il y a maintenant deux ans. «Les gens ont eu le temps de voir venir», croit-il.
D’après le ministre, «la plupart» des commerçants respectent déjà les normes en matière de langue française.
Jean-François Roberge n’invite pas nécessairement les compagnies avec un nom en anglais à changer carrément d’identité.
«Je comprends qu'ils ont investi dans la mise en marché. Ils peuvent très bien garder un nom de commerce qui serait en anglais. Par contre, ils peuvent réaménager leur affichage, soit en retirant l'affichage qui est déjà là, ou plus simplement en ajoutant un slogan, un descriptif», avance le ministre.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.