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Pour les trois nouveaux directeurs, il s’agit d’une simple coïncidence s’ils sont tous arrivés en poste à quelques mois d’intervalle.
Or, ces derniers sont tous d’avis que le théâtre local connait une effervescence depuis les dernières années et qu’ils pourront poursuivre cet élan avec les différents projets en cours chez chacune de leurs compagnies de théâtre. «D’ici la fin de la saison, on va annoncer nos couleurs, question que le grand public sache de quel bois on se chauffe pour les années à venir», a affirmé Hubert Lemire, directeur artistique et futur directeur général du Théâtre du Double signe.
La directrice générale du Petit Théâtre de Sherbrooke, Marilou Castonguay, croît que ces changements d’administration démontrent qu’il s’agit d’un désir de faire évoluer ce domaine niché. «On veut être impliqué dans notre communauté, on veut passer notre message, donc non, au contraire, je crois que c’est très porteur d’avenir.»
De son côté, Véronique Barbara Viens, nouvellement à la direction générale du Théâtre des Petites Lanternes, souhaite que la compagnie prenne son envol en dehors du Québec et du Canada, notamment avec le projet Monarques, qui traite du choc post-traumatique chez les vétérans de la guerre.
«C’est un sujet qui est universel, et qui touche tout le monde», a-t-elle fait remarquer.
En ce qui a trait à la place qu’occupe le théâtre local dans la région, les trois sont d’accord: lorsqu’on le cherche, on le trouve facilement.
«Je pense que la pandémie a été un gros défi, et on essaie encore de ramener les gens dans les salles. Je pense que les gens ont besoin d’art vivant, et ils ont découvert qu’en étant seul, on se sent très isolés. Donc d’aller voir les gens sur scène ça permet aussi de reconnecter avec d’autres.»