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Quatre groupes GTI existent au Québec, soit ceux de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), de la Sûreté du Québec, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et le groupe du Service de police de la Ville du Québec (SPVQ).
Les méthodes d'intervention diffèrent d'un corps de police à l'autre. Cet évènement représente une occasion pour les différents groupes tactiques d'échanger et de peaufiner leurs techniques.
Être membre d’un GTI prend une formation spéciale. Selon Sébastien Chartier, commandant du groupe pour le SPVM, les difficultés du métier font en sorte que la sélection des candidats est plutôt pointilleuse.
Leurs responsabilités varient en fonction du corps policier, mais touchent principalement tout ce qui est relié aux interventions armées, la plongée sous-marine, les explosifs et les différents types d’attaques.
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«Pour être efficace, on va chercher des éléments très particuliers. Donc évidemment, au recrutement, on va chercher des gens qui ont le côté physique, mais [aussi] des gens qui sont très vifs, qui sont allumés, des gens qui ont un contrôle de l'anxiété et du stress.» affirme le commandant Chartier.
Le SPVM compte seulement quelques officiers hautement spécialisés en explosifs. Si une bombe devait être désamorcée, le policier qui aura la responsabilité d'effectuer cette opération doit enfiler un équipement de protection sophistiqué, qui pèse plus de 80 livres. Impossible de le mettre seul, le technicien doit être aidé par son équipe.
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Pour la COP15, le SPVM a fait appel à ses différents partenaires pour assurer la sécurité de la métropole, notamment la Sûreté du Québec, qui est spécialisée pour les attaques de type CBRN — chimiques, bactériologiques, radioactives ou nucléaires.
Pour en savoir plus, visionnez le reportage de notre journaliste Marie-Michelle Lauzon, qui a pu avoir un accès à deux des unités du GTI – les tireurs d’élite et les techniciens en explosifs.