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Et il n’y en aura pas avant 2022, d’après l’organisme.
«Le conseil que j’ai pour l’instant, c’est de ne pas téléphoner à la pharmacie et ne pas aller à la pharmacie, surtout si vous êtes symptomatique, a conseillé le président de l’AQPP, Benoît Morin, jeudi en entrevue avec Noovo Info. Il n’y en a plus [de tests rapides]. Il n’y en aura pas avant le début janvier ou même un peu plus tard.»
La pilule peut être dure à avaler en sachant qu’il est tout aussi difficile d’obtenir un rendez-vous pour obtenir un test de dépistage PCR par l’entremise de Santé Québec.
Un enjeu informatique survenu sur la plateforme en ligne de dépistage de la COVID-19 du ministère de la Santé s’est étalé sur deux jours, de mercredi à jeudi, ce qui a allongé davantage les délais de rendez-vous, déjà plutôt longs.
Ajoutez à cela le congé du jour de l’An.
«L’attente est de quatre à six jours pour obtenir un rendez-vous dans un de nos centres», a commenté une porte-parole du CISSS de Chaudière-Appalaches, mentionnant au passage qu’il y aura «un ralentissement des activités les 1er et 2 janvier, vue les congés fériés du jour de l’An.»
La porte-parole Geneviève Dion a glissé un mot sur la disponibilité des tests rapides : «Pour ceux qui se présentent sur nos sites sans rendez-vous, nous leur remettons une trousse d’auto-dépistage à réaliser à la maison. Vu la grande demande pour du dépistage, nous n’envisageons pas de modifier les critères de dépistage.»
Le CISSS dit prévoir agrandir les espaces de dépistage et recruter intensivement du personnel pour augmenter la capacité d’admission.
Une telle mesure parviendra-t-elle vraiment à alléger le fardeau des pharmacies? Du côté des propriétaires, il semble qu’un certain épuisement commence à se faire sentir.
«Avec 500, 600 appels de demande d’information en une demi-journée, […] rendu au 501e appel, les gens sentent qu’on devient fatigué», a avoué Camille Dupuis-Brousseau, pharmacienne de la région. «Le gouvernement voulait bien faire en mettant ça en place rapidement pour l’accès pendant la période des Fêtes, mais c’est trop peu, trop tard.»
La santé publique de la région ne s’attend pas à voir la longueur des files d’attente diminuer dans les prochaines semaines dans les centres de dépistage.
D’après un reportage d’Alexane Drolet