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De nombreuses questions demeurent toujours sans réponses quant à la mort de l’enfant, qui aurait été atteint par un projectile d’arme à feu. Comment se fait-il qu’une arme prohibée était dans cette maison? Comment l'enfant de 3 ans a-t-il perdu la vie?
Ces informations ne seront dévoilées que lors du procès de Yacine Mehennaoui, qui a comparu en personne au palais de justice de Laval, jeudi, a expliqué la représentant de la Couronne, Me Marie-Philippe Guimond-Méthé.
L’homme de 19 ans et cousin de l'enfant fait face à des accusations de négligence criminelle ayant causé la mort, de possession d'une arme à feu prohibée et d'entrave à la justice. En effet, Yacine Mehennaoui pourrait avoir tenté de détruire une preuve incriminante.
«Les enquêtes criminelles sont toujours évolutives, je ne peux pas prévenir le futur, mais en ce moment, ce sont les seules accusations que nous avons dans le dossier», a mentionné Me Guimond-Méthé.
L’arme prohibée était alors recherchée dans la rivière des Mille-Îles par les plongeurs de la Sûreté du Québec (SQ).
Une ordonnance de non-publication a été mise en place afin de préserver l’anonymat de la victime d’âge mineur.
Un jeune de 19 ans et une fille de 17 ans étaient également présents à l’intérieur de la demeure où le drame est survenu. Ils ont été arrêtés puis relâchés.
De son côté, Yacine Mehennaoui subira son enquête sur remise en liberté le 20 novembre prochain.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.