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Québec solidaire (QS) persiste et signe: le gouvernement doit enlever la gestion de la station à l’exploitant, RCR. Le lien de confiance envers celui-ci est en effet grandement fragilisé.
Voyez le reportage de Laurence Royer présenté au bulletin Noovo Le Fil Québec animé par Lisa-Marie Blais.
Des investissements pour réparer les infrastructures désuètes demeurent également toujours nécessaires, alors que la sécurité des skieurs n’est pas assurée.
Le député de QS dans Taschereau, Étienne Grandmont souhaite de son côté que le contrat d’exploitation du mont soit attribué à la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
«Je pense que le gouvernement ne devrait pas donner 50 M$ à un gestionnaire qui n’est pas un bon citoyen corporatif. Ça a déjà été géré par la Sépaq, avant 1994. On pourrait [lui] redonner la gestion des installations sportives et en faire une aire protégée de plus», soutient-il.
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Le maire de Beaupré, Pierre Renaud, demande de son côté un investissement du gouvernement afin d’entretenir et améliorer les infrastructures du Mont-Sainte-Anne. Il en va de la survie de sa municipalité, selon lui.
«On vient de voir qu’un mois d’arrêt, ça a des répercussions assez importantes sur l’économie de la région. S’il fallait que la station ferme pour de bon, ça serait vraiment une hécatombe, notre économie régionale est basée sur la montagne», insiste-t-il, précisant que 450 emplois dépendaient de la station.
La députée provinciale de la région, Karianne Bourassa, a décliné les demandes d’entrevue de Noovo Info, mais a précisé par courriel que la réouverture de la montagne est une «bonne nouvelle» et que son équipe continuerait à suivre la situation de près.
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