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«C’était mon objectif de carrière», a-t-elle avoué lors d'une entrevue avec Noovo Info.
Mme Dupont entre en poste dans cette importante unité du corps policier, alors que les crimes contre la personne sont en hausse sur le territoire montréalais. Depuis le début de l'année, 26 meurtres ont été commis à Montréal.
La commandante se dit bien consciente de la réalité et des défis à surmonter au cours de son mandat.
«Les violences ont tellement été évolutives. [...] Il faut suivre la cadence et être tout le temps proactif», a-t-elle expliqué, en énumérant les enquêtes liées à de la violence conjugale, ainsi que les dossiers d'extorsions et de vague d'incendies par le crime organisé. «On est capable de le faire, mais il faut juste des fois se réinventer.»
Il y a 25 ans, Mme Dupont a découvert le métier de policière lors de ses études en sciences. Elle a rapidement choisi de réorienter sa carrière professionnelle vers ce qui l'animait le plus.
«Quand j’ai fait les cours de chimie, je ne m’attendais pas à ça. Dans le fond ce que j’aimais, c’était l’urgence de la situation, aider les gens, prendre des décisions», a-t-elle expliqué.
Elle a commencé sa carrière en tant que policière au poste de quartier 44 dans Rosemont-La Petite-Patrie. Par la suite, elle a travaillé au sein de plusieurs unités spécialisées et dans différentes équipes, dont celle qui s'occupe du crime organisé. Avant sa nomination, elle occupait un poste à la section de surveillance pendant trois ans.
Selon la commandante, le travail des enquêteurs au service de police est difficile. «Il faut avoir une certaine carapace parce que c’est extrêmement dur ce que les enquêteurs voient», a-t-elle précisé, en ajoutant qu'elle prévoit accompagner ses collègues dans le cadre de ses fonctions.
Avec sa nomination, Mélanie Dupont souhaite devenir une source d’inspiration pour d'autres policières ou femmes qui aspirent à le devenir. Notons que les femmes représentent 35% des effectifs policiers au SPVM.
«C’est accessible à tous», a-t-elle conclu.
Voyez son entrevue avec la journaliste Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.