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En effet, le directeur général d’Urgel Bourgie/Athos, Patrice Chavegros, a révélé à Noovo Info qu’il était possible d’envisager un retour au Québec de la dépouille de M. Jarjour dans un délai «relativement raisonnable».
«On va dire, sept à dix jours», a-t-il confié, ajoutant que tout porte à croire qu’il sera possible de respecter ce délai, d’après Affaires mondiales et les autorités russes.
Voyez le reportage de Marie-Pier Boucher dans la vidéo liée à l'article.
«C’est un dossier qui a évolué jour après jour depuis les dernières semaines», rappelle M. Chavegros, qui souligne être en contact quotidien avec la famille Jarjour.
M. Chavegros a d’ailleurs tenu à souligner le travail de son équipe, notamment celui du département d’expertise thanatologique, qui a effectué un travail d’analyse «formidable» en ce qui a trait au recoupement d’information, entre autres.
«Tout a été fait de manière à pouvoir amener des réponses à la famille Jarjour.»
«Nous avons donné notre parole à la famille que nous ramènerions M. Jarjour. Il est important pour nous de respecter notre parole. Pas parce que nous l'avons donnée, mais parce que la famille en a absolument besoin et c'est ce que nous ferons», conclut M. Chavegros. Celui-ci confirme que la dépouille est «bien conservée».
La dépouille de M. Jarjour sera d'abord prise en charge à l'aéroport Montréal-Trudeau, avant d'être prise en charge par les employés d'Urgel Bourgie/Athos. «À partir de là, il va passer à l'intérieur de notre processus de vérification et dans nos protocoles de thanatologie. À l'issue de ça, un travail sera fait. Notre préoccupation première est la présentation, l'identification par la famille», précise M. Chavegros.
En avril dernier, la famille Jarjour avouait à Noovo Info souffrir énormément de la situation. «Ma mère est en dépression, je suis en dépression aussi. On est fatigués. Je suis détruite. Ce n’est pas facile», confiait la fille de M. Jarjour, Miriam.
La peine de la famille Jarjour est d’autant plus grande, alors que selon les dires de Miriam, son père n’était pas malade, lorsqu’il est décédé le 22 mars dernier.
«Il a eu une crise cardiaque. On était en train de nager, de danser ensemble. Après 10 ou 15 minutes, mon père était entre mes mains et il était décédé», racontait alors Miriam.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.