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Manque de visibilité, rue trop étroite, vitesse des véhicules; les critiques des parents sont nombreuses... Plusieurs d'entre eux ont profité de la manifestation nationale pour la sécurité routière en zones scolaires qui s’est tenue un peu partout au Québec pour proposer des solutions concrètes à leurs élus.
La mise en place d'une traverse piétonnière est notamment demandée. «C’est une réalité, l’école va rester dans le quartier, on ne va pas déconstruire des maisons pour en bâtir des nouvelles, mais il y a des mesures spécifiques par contre qu’on peut mettre pour pallier le risque et c’est ça qu’on demande», explique Joël Mathieu, qui agissait à titre de porte-parole du groupe de parents ce matin.
«On a déjà vu des enfants qui essaient de traverser d’un bord et de l’autre de la rue, avec des autos pressées qui arrivent, donc des fois il y a des autos qui freinent à la dernière minute», ajoute Julie Martin, une autre mère de famille venue manifester.
Les élus municipaux du secteur avaient tous répondu présents : la solidaire Christine Labrie a rencontré plusieurs parents tout comme la députée fédérale Élisabeth Brière et les conseillers municipaux Raïs Kibonge et Catherine Boileau.
Ils ont pu entendre les principales revendications des parents, comme le déneigement rapide de la rue en cas de tempête, mais c’est surtout, la mise en place possible de cette traverse piétonnière entre l’école Sainte-Anne et le CPE qui se trouve juste en face qui a retenu l’attention.
«Si c’est faisable, effectivement ça peut peut-être être une solution, lance Mme Boileau, qui est directrice de la Commission de la sécurité publique et du développement social à la Ville. J’ai demandé une rencontre avec les services (publics de la Ville) qui devrait avoir lieu cet après-midi. J’ai parlé aux parents, mais je n’ai pas rencontré la direction encore, mais oui, ça bouge!» conclut la conseillère du district de Brompton.