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Pourtant, Mme Tremblay n’a pas ménagé ses efforts: sous les conseils de la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de Saint-Hyacinthe, elle va étudier à l’extérieur du Québec et compile une moyenne de 98 %.
Malgré ses résultats, son dossier n’a pas été évalué par la FMV.
«J’ai de l’empathie pour elle et aussi pour les 800 à 900 autres candidats qui ne rentrent pas cette année en médecine vétérinaire. Nous n’admettons seulement 96 étudiants, mais on reçoit entre 800 et 1000 candidatures», explique la vice-doyenne aux Affaires académiques et étudiantes de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Marie Archambault.
Cette année, seulement deux étudiants seront admis en deuxième année à l’Université de Montréal.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, se dit quant à elle sensible à la situation de Mme Tremblay. Si elle dit comprendre les enjeux de pénurie de vétérinaires, elle note toutefois que les critères d’admission relèvent de l’établissement universitaire, qui doivent être conformes aux normes strictes de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec.
Le président de l’Ordre, le Dr Gaston Rioux, se dit de son côté «ébranlé» par la situation et souligne les compétences de Mme Tremblay.
Il est à noter que l’Université du Québec à Rimouski accueillera 25 étudiants de plus en médecine vétérinaire à compter de l’automne 2024.