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Après avoir remporté la coupe du Président, remise à la meilleure équipe de la Ligue de hockey junior majeure du Québec, il y a deux semaines, les Cats se sont inclinés 4 à 3 en prolongation en demi-finale du tournoi de la Coupe Memorial, devant les Bulldogs de Hamilton, du côté de Saint-John au Nouveau-Brunswick.
Après la rencontre, les joueurs ont avoué avoir tout donné, mais en vain.
«On croyait en nous. Je pense que la tank est vide de notre côté. Ça fait mal, mais on peut être fiers de ce qu'on a fait, avec la première coupe [du Président] en 53 ans», a confié le capitaine Mavrik Bourque.
«Ils se doivent de sortir d'ici avec la tête haute», a pour sa part lancé l'entraîneur-chef Daniel Renaud.
Ce dernier match signifie aussi la fin de la carrière junior pour plusieurs joueurs, dont le Trifluvien Zackary Massicotte, le défenseur Martin Has et l'attaquant Olivier Nadeau.
Pour leur part, les attaquants Mavrik Bourque et Xavier Bourgault ont aussi disputé leur dernier match à Shawinigan, eux qui passeront chez les professionnels l'an prochain.
«Je ne peux pas avoir eu un meilleur passage dans le junior que ça, soutient Xavier Bourgault. Terminer comme ça, avec Mavrik, j'ai passé mes quatre ans avec lui. Je suis content d'avoir pu côtoyer tous les gars dans la chambre.»
Avant le match, l'entraîneur-chef a remplacé le traditionnel discours par un geste très symbolique. Il a remis à chacun des joueurs une lettre provenant de leurs proches, afin que les joueurs puissent sentir leur soutien avant de sauter sur la patinoire.
«Impliquer les parents, les conjointes, les familles de pension, c'était la seule chose à faire, explique Daniel Renaud. C'est un clin d'oeil par rapport à leur travail qu'ils ont fait avec leur fils.»
«C'est touchant. Ça te remémore tous les sacrifices que ces personnes-là ont fait pour toi. Tout le monde était touché avant le match de pouvoir lire ces lettres», a raconté Olivier Nadeau après la partie.
«Ma famille a été là depuis le début, depuis que je suis arrivé à "Shawi". C'était le fun de voir qu'ils continuaient de me supporter», a confié Mavrik Bourque en larmes.