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Ces sous-vêtements permettront de faire passer un message sur l'importance du consentement et d'amener une réflexion chez les autres. Cette cause lui tenait particulièrement à coeur, elle-même qui a déjà «été en contact avec ce genre de situations»
«Acheter ces sous-vêtements peut aussi faire avancer les choses parce que ça vient vraiment passer un message comme tu le portes sur toi. C’est vraiment dans ton intimité», a expliqué la jeune de 17 ans en entrevue.
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«C’est très positif de voir qu’il y a des gens qui se mobilisent et qu’ils font de la sensibilisation parce que la sensibilisation est un gros morceau dans la lutte contre les agressions sexuelles, les violences conjugales et tout autre type de violence», a complété Camille Larouche, travailleuse sociale aux Centres d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC).
Charlotte a présenté son projet à l'atelier Confection Imagine, une entreprise de confection et de vêtements sur mesure située dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
«Charlotte a commencé à nous écrire un message pour voir si on était intéressé par son projet de sous-vêtements pour une cause qu’elle avait en tête. […] On dit oui à des projets qui nous enchantent comme ça. [...] Elle nous a présenté son idée super structurée et passionnée. C’était pour une bonne cause», a mentionné la copropriétaire de Confection Imagine, Mélissa Lavoie.
Tous les profits sont remis au CAVAC, un organisme qui offre des services de première ligne pour les victimes d’un acte criminel, à ses proches et aux témoins d’un acte criminel.
«On travaille en amont par la sensibilisation. Cela aide autant les victimes pour les aider à dénoncer, à leur montrer que c’est une réalité qui existe et leur montrer les ressources qui peuvent être présentes pour eux, autant que cela aide à définir c’est quoi les agressions sexuelles et à faire en sorte qu’il y en a de moins en moins», a indiqué Mme Larouche.
«Je ne me voyais pas de faire les profits là-dessus. [...] Le CAVAC m'a apporté beaucoup d'aide et aide beaucoup les gens. Soutenir les CAVAC peut aussi les amener à pouvoir faire plus de choses après», a conclu Charlotte.
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux ci-contre.