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Son mandat est d’assurer le bien-être et l’apaisement des enfants victimes d'abus et de maltraitance lors des entrevues filmées avec la police.
«Après l’entrevue, les enfants se souviennent de Lili, pas de l’enquêteur ni de ce qu’ils ont divulgué», a fait savoir Josée Lachance, travailleuse sociale au CISSS Chaudière-Appalaches. «Ça reste un beau souvenir aux enfants.»
Jusqu’à présent Lili a assisté 35 enfants. Au moment des entrevues vidéo pouvant durer plus de deux heures, les enfants étaient plus calmes en compagnie de Lili, a rapporté la sergente-détective du SPVQ et responsable du chien, Marie-Claude Castonguay.
«Ça canalise l’énergie de l'enfant, surtout pour un enfant qui bouge beaucoup», a précisé Nancy Gosselin sergente-détective au Service de police de la Ville de Lévis en abus physiques et sexuels. «Ça permet d’avoir un focus avec l’enquêteur.»
D'ailleurs, les enfants âgés entre 0 à 17 ans trouvent plus facilement leurs mots en compagnie de Lili. «Le fait d’avoir Lili peut nous faciliter le travail si l’enfant peut divulguer davantage», a ajouté Mme Gosselin.
Durant la journée, Lili peut assister à au moins deux entretiens filmés, qui seront servis à titre de preuve pour la cour. Le projet est évalué de manière rigoureuse par l’équipe de recherche du SIAM. Il est prévu également que Lili puisse accompagner des enfants pour leur témoignage à la Cour.
Chaque année, le SIAM accompagne plus de 500 enfants lors des entretiens vidéo.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.