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Ces projets vont permettre à l’entreprise américaine d’accroître sa taille au Québec de 150 %, a dit Maxime Guévin, vice-président et directeur général des activités canadiennes de Vantage, lors de l’annonce dans ses installations à Québec. «On va construire plus du double de ce qu’on a en inventaire. C’est majeur.»
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Vantage va établir un troisième centre sur l’île de Montréal, à Pointe-Claire, a-t-elle annoncé jeudi. L’ouverture de la première phase est prévue pour la fin de l’année 2022.
La société prendra également de l’expansion à son «campus QC4», également à Pointe-Claire, où un troisième bâtiment sera construit. À la fin des travaux prévue au quatrième trimestre 2022, la capacité du campus passera de 21 mégawatts (MW) à 48 MW.
À Québec, Vantage a acquis un terrain supplémentaire de huit acres permettant ainsi l’agrandissement du site existant. L’ajout d’une capacité de 32 MW permettra aux installations de Québec d’atteindre une capacité de 150 MW.
La société américaine est présente au Québec depuis l’acquisition de 4 Degrés Colocation (auparavant détenue par Vidéotron, une filiale de Québecor) en janvier 2019.
Le Québec est un endroit «idéal» pour les centres de données en raison de l’énergie verte, mais aussi du climat froid qui permet des économies d’énergie pour le refroidissement des serveurs, a fait valoir M. Guévin.
Il a souligné que 99,6 % de l’énergie produite par Hydro-Québec était renouvelable, ce qui facilite l’objectif de l’entreprise d’atteindre la carboneutralité en 2030. En comparaison, seulement 22 % de l’énergie produite aux États-Unis provient de sources d’énergie renouvelable, selon l’Agence d’information sur l’énergie des États-Unis. Le portrait peut cependant grandement varier d’une région à l’autre.
Les clients de Vantage partagent également le désir de réduire leur empreinte carbone. «C’est sûr que, pour eux [les clients], s’attacher des serveurs dont l’électricité provient d’usines de charbon aux États-Unis, c’est moins intéressant que de venir allumer leurs serveurs ici, qui sont rattachés à des centrales électriques, qui carburent à l’hydroélectricité.»
Avec les projets annoncés jeudi, Vantage détiendra quatre sites ayant une capacité de 143 MW, ce qui représente un investissement total de 1,7 milliard $. La société planche aussi sur des projets potentiels afin d’ajouter d’autres sites. «Malheureusement, je ne suis pas encore prêt à en parler, mais je peux vous assurer qu’on a d’autres projets sur lesquels on travaille actuellement», a dit M. Guévin.