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Ils étaient des centaines hier à manifester sur le site du parc Watopeka où se trouve un camping municipal qui serait inclus dans la vente. Jusqu’à maintenant plus de 1200 résidents de Windsor ont signé une pétition pour demander à la ville de ne pas vendre le terrain qui comporte plusieurs sentiers pédestres prisés par les résidents de la ville.
Le terrain visé par les promoteurs est aussi un site patrimonial important de la Ville de Windsor, puisqu’il représente une bonne partie du parc historique de la Poudrière, une usine de poudre à canon qui occupait le site à la fin du 19e siècle. Le site comprend notamment plusieurs vestiges des anciens édifices et aussi les restes d’anciens piliers de soutien pour un rail qui permettait de transfert la poudre d’un édifice à l’autre.
«On déplaçait les différents produits de la poudre d’un édifice à l’autre parce que c’était un processus extrêmement explosif alors pour éviter de faire des dégâts les bâtiments de la poudrière étaient éparpillés sur l’ensemble du territoire», affirme Linda Bellalite, professeure à la retraite d’aménagement du territoire et d’urbanisme à l’Université de Sherbrooke qui s’oppose à la vente du terrain.
Les promoteurs du projet et la Ville de Windsor ne veulent pas commenter la situation tant qu’il n’y aura pas d’autres développements dans le dossier. La mairesse de Windsor, Sylvie Bureau, doit notamment rencontrer les représentants de l’entreprise Domtar qui auront leur mot à dire sur la vente.
L’entreprise a cédé les terrains visés à la ville il y a une soixantaine d’années, pourvu qu’ils demeurent à vocation récréotouristique et communautaire.