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«C'est un danger qui peut guetter tout sportif. Surtout nous au niveau de la danse, notre sport se fait devant des miroirs. Donc, on a toujours notre reflet de notre corps. C'est sûr et certain qu’on voit nos petits défauts et on ne voit pas tant nos qualités malheureusement», explique Sophie Châteauneuf, professeure de l'école de danse Frandoles
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Selon une nutritionniste, ce problème est présent dans tous les sports.
«Ça serait plus au niveau dans les équipes sportives qui ont des coéquipiers, où ils vont plus se donner un jugement ou se comparer aux autres. Mais, dans les sports individuels, c'est peut-être un petit peu moins», a expliqué la nutritionniste Catherine Gauthier.
Elle retrouve plus des jeunes ayant des problèmes de «compulsion alimentaire» ou de «troubles d'images corporelles» plutôt que des cas diagnostiqués comme l'anorexie ou la boulimie.
Cette situation est préoccupante à un tel point que Sport Québec offre sa toute première formation pour informer et sensibiliser les entraîneurs.
«En tant qu'entraîneurs, toutes les aides sont les bienvenues. Pas forcément de les connaître par coeur, mais de savoir où les trouver, de nous les donner, de les rendre disponibles et de nous fournir de l'aide aussi. Ce n'est pas seulement aux jeunes», a ajouté l'entraîneur-chef du club de natation de Jonquière, Charles-Olivier Huapaya Proulx.
En plus des entraîneurs, les parents devraient également mettre moins de pression chez leur enfant.
«Faut faire attention à la maison. Des fois, c'est vraiment les parents qui vont influencer un tel comportement de son jeune. Les coachs aussi également parce qu'ils ont des désirs de performance, d'être plus rapide, plus fort, plus lourds plus musclé, donc ils peuvent influencer grandement les jeunes», a-t-elle indiqué.
Pour plus de détails, voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux dans la vidéo.