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Mardi, la Ville de Sherbrooke n’était pas en mesure de dire si le dépassement de ce seuil allait entraîner des amendes de la part du ministère, ou des conséquences légales. Ceci dit, la directrice du Bureau de l’environnement de la municipalité, Ingrid Dubuc, indique que les canaux de communications sont «fluides» entre les deux organisations.
Les travaux à la station de pompage – qui visent à remplacer trois pompes, dont deux qui ne fonctionnaient plus depuis plusieurs mois – devaient se terminer jeudi dernier, mais se sont avérés «plus complexes qu’anticipé» et ont été entravés par «des enjeux de main-d’œuvre».
Deux travailleurs ont été pris de nausées sur le chantier vendredi soir, a souligné Caroline Gravel, directrice du Service de l'ingénierie, des Eaux et des Projets majeurs, en conférence de presse. La CNESST a dû intervenir avant que les travaux puissent reprendre, mais il n’y a pas eu de présence de gaz détectée. La Ville est en attente de suivis médicaux pour savoir ce qui a pu arriver.
La Ville de Sherbrooke a maintenant passé plus du double de la durée prévue initialement sur ces remplacements.. Caroline Gravel a estimé que la mise en fonction des trois nouvelles pompes – et donc la fin du déversement – devait aboutir mardi soir, sinon mercredi matin.
«L’entrepreneur en charge du chantier déploie tous les efforts nécessaires pour terminer les travaux le plus rapidement possible», pouvait-on lire dans un communiqué de la Ville de Sherbrooke.
Le Bureau de l’environnement de la Ville de Sherbrooke suit l’évolution des travaux afin de surveiller les répercussions sur l’environnement, indique-t-on. On assure qu’un «suivi environnemental rigoureux est en vigueur». Ceci inclut la surveillance des berges en aval du point de surverse, de l’échantillonnage et le suivi de la qualité de l’eau sur la rivière, ainsi qu’un nettoyage des bergers au besoin.
Pour éviter davantage de dommages, la Ville de Sherbrooke a fait plusieurs demandes aux citoyens :