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Des médias américains avancent que Joe Biden pourrait annoncer son départ d'ici quelques jours. NBC News affirme même que la famille du président aurait commencé à envisager un plan pour son retrait.
«À chaque journée qui s’écoule, de plus en plus de démocrates sortent publiquement pour demander le retrait du président», a souligné l'analyste de la politique américaine Rafael Jacob en entrevue avec Sabrina Rivet au bulletin Noovo Info 22, vendredi.
La présidente de son comité de campagne a assuré vendredi matin que le président restera dans la course.
Joe Biden, actuellement atteint de la COVID-19, doit rester isolé dans sa résidence du Delaware.
Rafael Jacob estime que le président peut, pour l’instant du moins, «compter sur des appuis importants notamment celui du président du parti démocrate».
Le parti démocrate a toutefois confirmé vendredi que l'échéancier pour trouver un candidat de remplacement à Joe Biden serait très serré considérant que le parti est à un mois de sa convention nationale.
«Le parti démocrate est en train de finaliser un plan pour remettre l’investiture du parti avant même le début de la convention», indique M. Jacob. «Autrement dit, dès la première semaine du mois d’août, on pourrait voter de façon virtuelle sur l’investiture. Ce qui ferait en sorte que ce serait réglé au début de la convention, le 19 août»
L’analyste en politique américaine souligne que les critiques de Biden auraient essentiellement deux semaines pour le convaincre de quitter avant qu’il ne soit trop tard.
Le discours de Donald Trump livré jeudi soir lors de la dernière journée de la convention républicaine ne risque pas d’avoir de grandes répercussions sur les démocrates, estime Rafael Jacob.
«Le discours de Trump a été non seulement un discours fleuve, mais ç’a aussi été un discours épouvantable à la fois sur le fond et sur la forme. D’un point tel qu’on se demande si ce n’est pas venu gâcher l’ensemble de la semaine pour les républicains», indique-t-il.
M. Jacob mentionne toutefois que si le discours de Trump amène «réellement» un bon dans les intentions de vote, «la panique chez les démocrates ne va que décupler».
La fin du mois de juillet risque donc d’être particulièrement chaude dans la politique américaine.