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«On est régis par un règlement qui est beaucoup plus restrictif. Au Québec, il y a une survie qui se fait actuellement, parce que ce n’est pas facile pour l’industrie d’opérer dans le contexte québécois», a-t-il soutenu à l’occasion de la journée internationale du cannabis lors du bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
M. Timperio ajoute que la vente de plusieurs produits comme les crèmes, les jujubes ou les vapoteuses est permise ailleurs au Canada, mais pas au Québec. «Le marché noir est encore très présent au Québec, souligne-t-il. C’est ce qui rend difficile l’atteinte des objectifs gouvernementaux de départ.»
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Le taux de rétention des employés de l’industrie du cannabis demeure toutefois excellent, indique M. Timperio, notamment en raison d’une «excellente rémunération». Le phénomène de la pénurie de main-d’œuvre est donc moins présent dans son secteur.
Rappelons que dans une décision unanime rendue plus tôt en avril, la Cour suprême du Canada a jugé que l'interdiction de posséder et de cultiver des plants de cannabis à des fins personnelles, telle que décidée par Québec, étaitconstitutionnelle, et ce, malgré le fait que la Loi fédérale, elle, permette la culture et la possession d'un nombre maximum de quatre plants à la maison
Le gouvernement Legault a donc bel et bien le droit d'interdire la culture du cannabis à domicile.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo liée à l’article.
Avec des informations de La Presse canadienne.