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Ceux-ci justifient leur demande en faisant allusion à un sondage Mainstreet démontrant que 73% des utilisateurs jouant à des jeux de casino ou faisant des paris sportifs fréquentent leurs sites plutôt que ceux de Loto-Québec.
La Coalition québécoise du jeu en ligne, représentant des sites dont on voit souvent les publicités, et qui a commandé le sondage, demande que Québec imite l’Ontario en instaurant un système de licences pour les plateformes de jeu privées accompagné d’un organisme indépendant de réglementation et de surveillance.
«Le gouvernement doit prendre conscience que trois joueurs sur quatre jouent sur des opérateurs privés, c’est un état de fait. Il a une belle opportunité de mettre en place toutes les mesures de contrôle pour assurer les plus hauts standards de jeu responsable», a souligné la porte-parole de la Coalition, Nathalie Bergeron. Celle-ci ajoute que le gouvernement pourrait du même coup aller chercher 230 M$ par année, en plus des revenus de Loto-Québec.
De son côté, Loto-Québec renvoie la balle au ministère des Finances, qui insiste quant à lui sur le caractère illégal des sites privés de jeu en ligne.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo liée à l’article.