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Moisson Québec rappelle que les demandes d'aide alimentaire augmentent sans arrêt, et ne sait pas comment l'organisme va réussir à traverser l'année.
«Moisson Québec existe depuis 35 ans, cela fait 30 ans que je suis à la direction et c'est probablement l'année la plus difficile que nous allons vivre parce que les demandes continuent d'exploser d'un mois à l'autre», affirme Élaine Côté, directrice générale de Moisson Québec.
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Les organismes communautaires dédiés à l'aide alimentaire doivent aussi faire face à un panier d'épicerie qui continue de coûter plus cher mois après mois, même si une diminution de l'inflation alimentaire est envisagée par des experts.
«On ne s'attend pas à ce qu'il y ait des baisses de prix demain matin, mais on s'attend à ce que le taux d'inflation alimentaire baisse de plus en plus d'ici la fin de l'année», précise Sylvain Charlebois, expert en agroalimentaire.
Le sous-financement des groupes communautaires est par ailleurs dénoncé par la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé.
«Les groupes communautaires demandaient à la CAQ de reconnaître que depuis la pandémie, ils ont vu leurs tâches alourdir, ils ont de la difficulté à recruter et à maintenir du personnel, ils ont de la misère à remplir les paniers d'épicerie parce que les banques alimentaires croulent sous la demande et la réponse qu'ils ont eue n'est absolument pas adaptée aux besoins», explique Mme Massé.
Un reportage de Frédérique Bacon