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«C’est comme s’il y avait 434 enfants dans la salle d’attente d’un hôpital et qu’ils attendent de voir un médecin. C’est beaucoup», a déploré Isabelle K. Couture, coordonnatrice par intérim à la DPJ de l’Estrie.
La situation est inquiétante, alors qu’il manque de personnel pour traiter les signalements, qui ont augmenté de 30% entre 2019 et 2022.
Depuis quelques années, Mme Couture explique que les gens sont de plus en plus préoccupés en ce qui a trait aux traitements réservés aux enfants.
«Ça nous préoccupe grandement et on n’a pas tout notre personnel. On doit être créatifs et trouver des solutions alternatives», a-t-elle admis.
Depuis le 6 mai, Québec offre une prime de 900$ aux intervenants qui feront 150h d’évaluation à la DPJ pendant l’année afin de réduire la liste.
Le porte-parole du syndicat APTS-Estrie, Danny Roulx, a toutefois montré du doigt cette manière de faire du gouvernement, qui ne voudrait que «réduire les chiffres qui paraissent».
«Malheureusement, il n’y aura rien pour aider ces équipes qui sont déjà surchargées ou avec de longues files d’attente», s’est insurgé M. Roulx.
Voyez le reportage d’Alexandra Paré dans la vidéo.