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«On va vouloir travailler dans les prochaines années à améliorer plusieurs de nos propositions, on veut construire un pont vers les autres générations», a confié M. Nadeau-Dubois en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17, lui qui affirme que les solidaires ont pris acte des résultats des dernières élections.
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«On sait que plusieurs jeunes appuient QS, je m’en réjouis, mais je veux qu’on travaille notre capacité à mieux s’adresser aux autres générations», a-t-il ajouté.
En vue de la rentrée parlementaire au 31 janvier, le leader solidaire s’est notamment penché sur plusieurs dossiers qui seront cruciaux pour le parti lors des semaines et des mois à venir.
En vue de l’élection partielle dans Saint-Henri-Sainte-Anne, M. Nadeau-Dubois s’est penché sur la crise du logement et les hausses abusives de loyer dans la circonscription afin de convaincre les électeurs de se tourner vers le candidat Guillaume Cliche-Rivard, qui retente sa chance dans le même comté après avoir été défait en octobre dernier.
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«Il faut financer la construction de plus de logements sociaux au Québec», a proposé le co-porte-parole de QS. «C’est une solution incontournable, mais ça va prendre du temps à se matérialiser. Il faut maintenant mettre des mesures d’urgence pour limiter les hausses de loyer.»
Aux yeux du député de Gouin, il n’est pas normal qu’une personne doive «sacrifier 40-50-60% de son budget» pour se loger.
Gabriel Nadeau-Dubois dit par ailleurs avoir tendu la main à François Legault afin de résoudre la crise perpétuelle dans les urgences de la province. M. Nadeau-Dubois estime que le premier ministre doit «abandonner son idée d’hôpitaux privés», ce qui empirerait la situation au sein du système de santé. Selon QS, plus de centres privés inciteraient davantage de travailleurs à quitter le réseau public.
«Et c’est la dernière des choses qu’on a besoin. Au lieu de faire plaisir à Éric Duhaime, il doit travailler pour le réseau public.»
«Christian Dubé et François Legault ne peuvent plus accuser les autres, ils doivent absolument prendre les choses en main et ça commence par casser le cercle vicieux des agences privées de placement qui aspirent le personnel du réseau public depuis des années.»
Gabriel Nadeau-Dubois s’est d’ailleurs penché sur les intentions de Justin Trudeau, qui souhaite limiter le pouvoir des provinces d’utiliser la clause dérogatoire.
Bien qu’il a critiqué les propos de François Legault sur Twitter sur le dossier, M. Nadeau-Dubois se dit tout de même en désaccord avec «l’ingérence de Justin Trudeau dans les pouvoirs démocratiques du Québec».
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«On croit que l’Assemblée nationale ne doit pas être par Justin Trudeau, ce n’est pas à Justin Trudeau à dicter sa vision des choses au Québec, même si nous sommes en désaccord et on va continuer de se battre pour une vision différente que celle de François Legault, notamment au sujet du projet de loi 21», a conclu le leader solidaire sur nos ondes.
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