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«Tout le chemin depuis le réveil jusqu’au travail et au retour, on cohabite avec des milliers d’objets connectés autour de nous. N’importe quel objet peut être un objet connecté.»
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, le professeur titulaire et directeur d’un laboratoire à l’école des sciences de la gestion de l’UQAM, Ygal Bendavid, a conseillé les Québécois face à cet enjeu.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
«Tout le monde est préoccupé par ça, mais dans la réalité, les individus partagent déjà énormément d’informations, a-t-il expliqué à l’animateur Meeker Guerrier. Est-ce que votre carte de crédit est sécure? On paye systématiquement. Paypass. On ne réfléchit même pas.»
Aussi inoffensifs qu’ils peuvent paraitre, les nombreux objets connectés au sein de nos foyers représentent désormais une menace, alors que les Québécois ne font que protéger leur téléphone et leur ordinateur.
«À chaque fois qu’on plante un objet connecté, on ouvre une faille sécuritaire, a affirmé M. Bendavid. Tous ces objets viennent avec un code prédéfini et on ne pense pas à changer les codes. Ce sont ces failles que les hackers vont prendre, parce qu’elles sont faciles.
«95% des objets connectés sont des failles sécuritaires, parce qu’ils ne sont pas protégés.»
Le professeur ajoute que les hackers vont profiter de ces failles pour pouvoir accéder à vos informations personnelles.
«Bien sûr qu’on peut faire attention et qu’on peut se protéger, nuance-t-il. Mais pour pouvoir, il faut être conscient de tous les objets connectés qu’on a autour de nous. Et les gens aujourd’hui ne font pas attention. La seule chose à laquelle ils vont faire attention c’est leur téléphone et leur ordinateur, mais dans la réalité, on est porteur de bien plus que ça comme objets connectés…»