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En raison des changements climatiques et de la destruction de leur habitat naturel, les coyotes, plus nombreux que jamais dans la région, s’approchent des milieux urbains pour se nourrir.
Chaudière-Appalaches est d’ailleurs la région où le phénomène est le plus inquiétant dans toute la province.
Selon la biologiste au ministère de l'Environnement du Québec, Sophie Massé, le nombre de coyotes est cinq à six plus élevé dans Chaudière-Appalaches que dans la Capitale-Nationale.
«On sait que chaque année, il se récolte 150 coyotes pour la région de la Capitale-Nationale et environ 800 à 900 pour Chaudière-Appalaches», a-t-elle rapporté.
Mme Massé a indiqué d'ailleurs que les coyotes s'adaptent très facilement aux milieux urbains. Certains facteurs les rendent encore plus visibles, notamment en raison de l'hiver doux.
Le ministère de l’Environnement a confirmé que la population de coyotes est en expansion et qu’il est préférable d’éviter les interactions. Selon une porte-parole, environ 1000 coyotes par année sont tués par des chausseurs ou des trappeurs en Chaudière-Appalaches et dans la Capitale-Nationale.
Mme Massé a précisé que le coyote est toutefois le prédateur d'espèces encore plus envahissantes, soit les souris, les marmottes et les dindons sauvages.
«Il nous rend service au niveau du contrôle de certaines populations», a-t-elle conclu.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.
Avec la collaboration d'Émeric Montminy pour Noovo Info