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La chef d’antenne de CTV News, Maya Johnson, s’est penchée sur la question dans un reportage diffusé ce jeudi à 18h à CTV News.
«J’ai été frappé par l’ampleur de la réaction du côté francophone, c’était très intense, il y avait un deuil collectif dans l’ensemble de la province. C’est quelque chose d’assez rare», a-t-elle expliqué jeudi lors de son passage au Noovo Info 12.
Voyez l'intervention de Maya Johnson dans la vidéo ci-contre.
La couverture médiatique dédiée au décès de Karl Tremblay a été très intense au niveau francophone – le décès de Karl Tremblay a fait la une de pratiquement tous les médias - alors que la couverture de la presse anglophone «a été très différente», souligne Mme Johnson.
Maya Johnson a parlé avec Brendan Kelly du Montreal Gazette qui a publié un article sur Karl Tremblay et les Cowboys Fringants afin d’expliquer l’impact du groupe, et du chanteur, sur les Québécois.
«La mort de Karl Tremblay, c’était fou. La réaction a été super intense à tous les niveaux, de François Legault aux gens qui pleuraient dans la rue», a-t-il notamment raconté.
Le gouvernement du Québec a offert des funérailles nationales à Karl Tremblay. Elles ont eu lieu au Centre Bell avec 15 000 personnes.
«Je suis anglophone, donc même pour moi c’était bizarre. J’ai appris à le connaître [Karl Tremblay] grâce à mon ami francophone. Il n’arrête pas de dire «c’est la bande sonore de ma vie»», avait alors commenté une dame.
«On vient dire merci et bye à un chum ce soir», a rétorqué son ami.
Est-ce que les Cowboys Fringants rapprochent les deux solitudes?
«On pourrait le dire, et je dirais que les personnes avec qui nous avons parlé l’espèrent», a souligné Mme Johnson.