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«L’idée c’est de présenter les parcours de ces chercheuses, de faire connaître le métier de scientifique au féminin et aussi d’encourager les plus jeunes à se lancer dans la recherche», relate Cécile Ondoa-Abeng, consule générale adjointe au Consulat général de France à Québec
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Reconnu pour être un milieu typiquement masculin, les femmes doivent, encore aujourd’hui, lutter contre les stéréotypes, les préjugés et la discrimination pour se tailler une place.
Selon la professeure Nadia Ghazzali, le milieu éducatif influence les stéréotypes de genre. Le discours des professeurs peut donner de fausse impression sur les capacités et compétences des jeunes filles. Même si les mentalités ont évolué avec le temps, les clichés demeurent tenaces.
«On dit dans une classe de secondaire à la fille, toi, tu prends des notes et au garçon, toi, tu fais l’expérience de la poulie. Ça ne veut pas dire que le professeur est biaisé, mais il faut être conscient de ça», affirme l’enseignante universitaire.
L’environnement dans lequel l'enfant grandit à également un impact direct sur son développement. «S’il n’y a pas de curiosité dans le milieu familial, pas de vulgarisation scientifique, pas de visite au musée, pas de discussion, pas de livre, ça peut être difficile» d’alimenter la fibre scientifique.
Selon Mme Ghazzali et Mme Ondoa-Abeng, pour augmenter le nombre de femme en recherche, il faut ouvrir le dialogue pour éduquer la population face aux idées préconçues. Il faut également conscientiser les gens à la discrimination, davantange invisible, qui existe dans nos sociétés. «Souvent je dis aux gens, laisse-moi parler avant de m’apposer une étiquette», s’exclame Mme Ghazzali.
L’exposition a lieu au salon Alexis-Klimov de la Bibliothèque Roy-Denommé du 2 au 27 février.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.