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En entrevue lundi avec Michel Bherer au bulletin Noovo Le Fil 22, Mme Chartrand affirme que l'épreuve uniforme de français «fait perdre beaucoup de temps important d'apprentissage».
«Ça fait 35 ans qu'on ne voit pas de progrès par exemple sur l'item de l'orthographe. On ne fait rien pour changer ça», affirme-t-elle.
Mme Chartrand est d'avis que l'examen de français écrit a été réussi au fil des ans parce que «les élèves ont appris par coeur la recette pour réussir l'examen.»
«Même si les notes étaient meilleures avant, ça ne veut pas dire que les compétences des élèves en français écrit sont suffisantes pour considérer qu'ils peuvent après la fin du secondaire soit aller travailler ou aller au professionnel ou au Cégep et être capable de suivre les études», croit-elle.
Mme Chartrand estime qu'un examen final n'est pas la seule norme possible. Elle croit aussi d'ailleurs que le français écrit et parlé doit redevenir un point important dans chacune des matières enseignées que ce soit les mathématiques, la géographie ou la biologie.
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Concernant le taux d'échec élevé des élèves à l'épreuve uniforme de français de niveau secondaire, Suzanne-Geneviève Chartrand point du doigt notamment les effets importants de la pandémie au cours des deux dernières années.
«On sait les effets importants de deux années de pandémie alors que les élèves sont passés d'une classe à l'autre sans avoir les compétences nécessaires pour passer de la 3e à la 4e secondaire ou de la 4e à la 5e secondaire.»
Mme Chartrand croit aussi que les adolescents n'ont pas passé assez de temps à lire et à écrire au cours des deux dernières années, ni à travailler la langue française et la culture qui va avec alors qu'ils étaient confinés à la maison la plupart du temps.
Voyez l'entrevue complète de Mme Suzanne-Geneviève Chartrand avec Michel Bherer au bulletin Noovo Le Fil 22 dans la vidéo ci-contre.