Début du contenu principal.
Résultat? Les élèves déjà considérés «forts» ont continué de l’être, alors que les notes des élèves «faibles» ont plutôt chuté, selon le psychologue spécialisé en réussite scolaire, Égide Royer.
«On l’a su très rapidement. Les élèves forts sont demeurés forts, mais les élèves faibles sont devenus encore beaucoup plus faibles […] Les jeunes qui étaient déjà en difficulté, les jeunes des milieux défavorisés, on a vu l’écart augmenter», a expliqué M. Royer, en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.
Selon le psychologue, la majorité des jeunes vont se remettre des difficultés liées à l’apprentissage à distance. Cependant, pour ceux qui ont plus de rattrapage à faire, il est plus que temps d'agir.
«C’est urgent pour les ministres et les milieux scolaires, évidemment, d’avoir une idée de qui sont les jeunes qui ont subi véritablement le plus d’impacts négatifs au niveau de l’apprentissage et au niveau de leur bien-être et de la santé mentale», poursuit-il.
À lire également:
De plus, le psychologue souhaite voir des mesures soutenues par les données probantes qui pourront aider ces jeunes à rattraper le retard qui s’est accumulé au cours des deux dernières années.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.