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La situation affecte tout particulièrement la Mauricie. Et Québec solidaire (QS) souhaite mieux encadrer l’activité minière, dont la réglementation date du 19e siècle.
Le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois dit entendre «de l’inquiétude, parce que les gens apprennent que leur terrain a été claimé, que la montagne à côté de chez eux a été claimée, que le lac en face de leur maison a été claimé».
M. Nadeau-Dubois ajoute qu’il voit également «beaucoup de solidarité et de mobilisation».
Les claims permettent à une entreprise d’avoir le droit exclusif d’explorer le sol. En d’autres mots, le droit des entreprises minières passe «par-dessus» les droits des municipalités et de ses résidents.
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Le nombre de claims actifs sur le territoire est passé de 182 000 en 2021 à plus de 302 000 en date du 28 février 2023.
«Le Québec, après tout, ce n’est pas le Far West. Il faut que le gouvernement du Québec resserre les règles», a lancé le solidaire en entrevue avec Jean-Simon Bui, au bulletin Noovo Le Fil Mauricie.
D'un autre côté, M. Nadeau-Dubois estime que l’industrie minière n’offre pas que du mauvais. Elle permet notamment de faire rouler l’économie dans certaines régions plus éloignées, mais «ça ne peut pas se faire n’importe comment».
Avec des informations de la Presse canadienne.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.