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Le protonitazène, qui se consomme principalement sous la forme de comprimés, est souvent mélangé à d’autres drogues, ce qui augmente le risque de surdose. Comme le fentanyl, il s’agit d’un opioïde.
«Pour le commun des mortels, ça peut être fatal», explique la directrice générale de la coopérative de solidarité SABSA, Amélie Bédard.
La drogue est fabriquée dans des laboratoires clandestins et a été détectée seulement lors de tests réalisés sur des comprimés contrefaits d’oxydocone. Mais pour l’instant, «les technologies ont des limites», ce qui rend difficile l'identification de cette drogue, ajoute Mme Bédard.
Le protonitazène n’est pas utilisé dans un contexte médical, contrairement au fentanyl, qui peut être prescrit par un médecin pour diminuer certaines douleurs. Il serait donc importé ou fabriqué localement.
En décembre dernier, tout juste avant le temps des Fêtes, une autre drogue, l’isotonitazène, a causé la mort de Mathis Boivin, un jeune de 15 ans.
Il pensait prendre de l’oxycontin pour la somme de 10 dollars. Cette drogue régulièrement décelée dans les drogues de rues sous toutes sortes de formes (comprimés, poudre, etc.) comporte un fort risque de surdose.
La naloxone peut être utilisée pour renverser les effets de l’isotonitazène, mais étant donné la puissance de celle-ci, l’utilisation de plus d’une dose de l’antidote peut s’avérer nécessaire.
Avec des informations de Véronique Dubé, Noovo Info.
Voyez le reportage de Raquel Fletcher dans la vidéo.