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La loi unifie les deux lois qui légiféraient les pratiques des artistes professionnels, intègre des dispositions contre le harcèlement psychologique et sexuel, et permet au gouvernement de fixer par règlement des conditions minimales dans les contrats de travail des artistes.
Laurent Dubois, directeur général de l’Union des écrivaines et écrivains québécois a partagé son opinion sur ce projet de loi avec Michel Bherer au bulletin Noovo Le Fil 22.
«Le projet de loi satisfait nos attentes, on peut dire ça», confie d’entrée de jeu M. Dubois.
«Pour les écrivaines et les écrivains que je représente, c’est une journée assez historique puisqu’on obtient des conditions qui vont nous permettre de négocier des ententes collectives», précise-t-il.
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Les écrivains et les écrivaines «partent de rien», affirme Laurent Dubois, «ce groupe n’est pas protégé par la loi actuelle». Le fait d’être intégré aux autres disciplines artistiques permettra notamment aux écrivaines et écrivains de ne plus être seuls par exemple lors des négociations avec les maisons d’édition.
Le volet de protection contre le harcèlement psychologique et sexuel est également très bien accueilli dans le milieu littéraire qui a notamment vécu une vague de dénonciation #Metoo en 2020.
Laurent Dubois aurait aimé que la loi du gouvernement Legault encadre davantage l’utilisation de l’argent public dans le milieu artistique.
Écoutez et voyez l’entrevue complète dans la vidéo.