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Au moment d’écrire ces lignes, le taux d’occupation à l’urgence au centre hospitalier était de 161%, selon Index Santé. En après-midi, une vingtaine de patients attendaient de recevoir des soins depuis plus de 48 heures.
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Le temps supplémentaire obligatoire (TSO) est peu fréquent à Lakeshore, mais les gestionnaires prennent les infirmières et infirmiers par les sentiments.
«Ce n'est pas obligatoire, mais le gérant te dit “écoute, est-ce que tu peux rester?” […] Et on veut faire le mieux pour nos patients», a confié l’infirmier à l’urgence, Nathan Friedland.
Tous ces infirmières et infirmiers sont représentés par le syndicat de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ). Alors que des négociations sont en cours pour la prochaine convention collective, les employés souhaitent que le TSO soit «chose du passé, ou encore qu’il soit utilisé uniquement lorsque que ce sont des mesures d’exception», a avancé la présidente de la FIQ, Julie Bouchard.
En conférence de presse en lien avec l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a remis la responsabilité de régler cette situation aux gestionnaires des centres hospitaliers.
«J’ai des cauchemars de mes patients parce que je ne suis pas capable de donner les soins dont ils ont besoin», a raconté M. Friedland.
Voyez le reportage de Véronique Dubé ci-contre.