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Voir des influenceurs de la province ne pas respecter les mesures sanitaires ainsi que les consignes de sécurité demandées a également fait sursauter une ex-agente de bord.
Danielle Charest, qui a travaillé 42 ans pour le plus important transporteur aérien au pays, n’en croyait pas ses yeux lorsqu’elle a vu la fameuse vidéo pour la première fois.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
«C’est très décevant de penser qu’encore aujourd’hui, des gens peuvent embarquer comme ça, à bord d’un vol, et de penser qu’ils peuvent faire vraiment tout ce qu’ils veulent comme ils le veulent, sans se soucier de la sécurité», a-t-elle lancé, jeudi, en entrevue sur les ondes de Noovo Info.
«En pleine pandémie, personne ne portait un masque.»
Le non-respect des mesures sanitaires n’est pas la seule chose qui a marqué l’ex-agente de bord.
Aux yeux de Mme Charest, ne pas écouter les consignes du personnel à bord aurait pu mal tourner.
«S’il y a une turbulence sévère, vous pouvez vous imaginer ce qui serait arrivé. Tous ces gens pourraient tomber et se blesser», a analysé l’intervenante.
«On pense simplement à une urgence. On peut aussi s’imaginer aussi une décompression rapide où il faut mettre les masques. Ça serait très difficile pour nous de gérer ça.»
Sur les vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on peut apercevoir des passagers sans masque, sans distanciation, chantant et dansant dans l'allée et sur les sièges, bouteilles d’alcool à la main.
«On ne peut pas appeler la police ou les pompiers. C’est nous qui s’occupons des problèmes, alors c’est pour ça que c’est important que les gens sachent qu’ils doivent respecter la sécurité, a-t-elle ajouté. Et quand les gens sont en boisson, on ne peut pas les gérer.»
Alors que les festivités ont débuté avant le décollage, il aurait été possible d’expulser de l’avion toutes les personnes qui auraient refusé de respecter les consignes, estime Danielle Charest.
«Si la personne ne veut pas écouter les règlements, on en discute avec le commandant et si c’est une situation qui est compliquée, sévère, on juge que ce serait préférable qu’il débarque», a-t-elle mentionné.
En cas d’urgence, il est également possible de contacter les policiers pour intercepter les gens une fois à destination, rappelle l’ex-agente de bord.