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David Laferrière est directeur général et artistique du Théâtre Gilles-Vigneault situé à Saint-Jérôme, dans les Laurentides. Il espère que la réouverture du 7 février sera «pour toujours».
«Malheureusement, on n’est pas ouverts sous les mêmes paramètres où on a été fermés, c’est-à-dire qu’on rouvre à 50 % de capacité. Il y a plusieurs spectacles qu’on ne sera pas en mesure de présenter selon ces nouveaux paramètres, mais on va s’ajuster.» Et il avoue qu’on ignore encore combien de temps cette réouverture partielle pourrait durer.
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Deux enjeux se dessinent à l’horizon : la rétention du personnel, qui finira par en avoir assez d’être renvoyé chez lui périodiquement, et remettre le public dans les salles. «Le lien de confiance avec la clientèle est très fragilisé», analyse David Laferrière.
Il espère maintenant que le gouvernement Legault sera attentif aux demandes du monde artistique, et qu’il propose un plan de déconfinement bien détaillé pour que le milieu apprenne, lui aussi, à vive avec le virus.