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La mère de la victime ne comprend pas comment une telle chose peut être possible.
«C’est un meurtrier. Allons le chercher, on sait où il se trouve», a dénoncé Diane La Barre, mère de Jonathan Raymond, qui a été assassiné au Pérou par Philippe Truchon.
Philippe Truchon aurait profité d’une libération conditionnelle pendant le processus d’appel de sa peine pour prendre la fuite. Il se réfugierait dans l’appartement d’un ami à Boucherville.
Noovo Info a tenté d’aller à sa rencontre, mais personne n’a répondu lorsque la journaliste Marie-Pier Boucher a cogné à la porte de l’appartement.
Pendant ce temps, Mme La Barre habite à une vingtaine de kilomètres d’où se terre Philippe Truchon. Elle craint de retomber sur le meurtrier de son fils et se questionne sur l’inaction des autorités, qui sont au courant que M. Truchon est de retour au Québec.
L’avocat et analyste judiciaire Me François-David Bernier affirme qu’il s’agit d’un «vide juridique auquel j’ai rarement assisté dans ma carrière».
L’avocat explique que les autorités ne peuvent pas procéder à l’arrestation du meurtrier, car elles doivent attendre une demande d’extradition du Pérou afin de le renvoyer en Amérique du Sud pour qu’il puisse purger sa peine.
«Je ne pourrai jamais faire mon deuil, a déploré Mme La Barre. Je ne demande pas sa mort, je demande seulement la justice, même si ça ne ramènera jamais mon fils.»
La GRC refuse de commenter cette affaire pour des raisons de confidentialité et qu’il s’agit d’une enquête d’un autre pays.
Pendant ce temps, Mme La Barre espère que le ministère fédéral de la Justice prendra les choses en main.
Voyez le reportage de Marie-Pier Boucher dans la vidéo.