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M. Longchamps était également finaliste au prix du meilleur enseignant dans le monde en 2021.
C’est par des pratiques différentes et stimulantes qu’il a accumulé tous ces mérites. Le professeur inclut dans son enseignement plusieurs aspects qui permettent aux jeunes d’apprendre en dehors du théorique. «Les choses qu’on apprend vont être plus durables si on réussit à le faire parfois avec nos mains, pas justes avec de la théorie. On doit vivre ce qu’on apprend», dit-il.
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Philippe Longchamps mentionne notamment les différences avec le curriculum suédois où la pensée critique est requise dans les matières enseignées, mais également dans la notation des jeunes. «Les élèves peuvent développer leur imagination parce qu’ils ne sont pas limités à suivre un plan. Ils peuvent inventer de nouveaux objets».
Stimuler la pensée critique des jeunes semble être, selon M. Longchamps, une méthode qui permettrait d’accrocher davantage les élèves à rester à l’école. Cette notion semble d’autant plus intéressante dans un contexte où près du quart (23%) des élèves du Québec n’ont pas fini leur secondaire en 2021.
La solution selon lui serait non seulement d’inclure davantage la pensée critique au curriculum, mais aussi de «mettre un peu moins l’accent sur l’évaluation des élèves constamment, puisqu’il ne faut pas oublier qu’à la base, les élèves sont à l’école pour apprendre».
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