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Il s’agit d’un spectacle revampé qui a été créé il y a 15 ans: retour au cirque traditionnel, aux numéros humoristiques et à l’acrobatie.
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Ce retour devant public permet aux artistes d’enfin s’épanouir, selon la directrice artistique du spectacle, Jennifer Lécuyer.
«C’est des arts vivants. Donc justement, pour que ça soit complet, il nous faut un public. Il faut le partager en direct. C’est ça qui rend ça tellement spécial pour les acrobates», exprime Mme Lécuyer.
Dans le milieu, les acrobates tentent toujours de se surpasser. Il est donc normal que revisiter un spectacle qui existe déjà depuis une quinzaine d’années présente quelques nouveautés.
«C’est sûr qu’il y a une évolution parce que les artistes sont constamment en recherche d’améliorer leurs acrobaties; d’amener une vrille de plus, un salto de plus, parce que c’est excitant d’augmenter le niveau technique», explique la directrice artistique.
Cette fois, le Cirque du Soleil présente un spectacle plus anxiogène, certes avec ses acrobaties, mais également au niveau de ses thèmes.
«Il y a toute une trame narrative par notre personnage de l’Innocent qui passe par plusieurs mondes, dont justement, le monde de la mort parce que la mort fait aussi partie de la vie», raconte Mme Lécuyer.
Kooza déjà plus de 100 000 billets vendus. Le Cirque a d’ailleurs ajouté des dates supplémentaires pour combler l’excitation du public.
Voyez l’entrevue complète de Meeker Guerrier dans la vidéo.