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Le long-métrage de René-Richard Cyr connaît le meilleur démarrage pour un film québécois depuis 2019.
Est-ce le signe que notre cinéma reprend un peu de souffle?
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.
«Ça nous surprend, il a fait un temps sublime et les gens sont quand même au rendez-vous!», s’étonne Denise Robert, productrice du film.
Le président de Québec Cinéma et de Immina Films, Patrick Roy, explique que depuis la pandémie, le milieu du cinéma québécois est en train de se rebâtir et que pour se faire, «ça prend des films intéressants pour le public».
D’ailleurs, un des films très attendus du public québécois, 1995 de Ricardo Trogi, sortira en salle à la fin le 31 juillet prochain. 1995 présentera le quatrième volet de la série de films autobiographiques de Ricardo Trogi.
«Mon personnage me permet de traverser différents sujets et les gens le connaissent, ils sont en confiance et savent un peu à quoi s’attendre», indique Ricardo Trogi en entrevue à Noovo Info.
Mais qu’est-ce qui pousse le public Québébois à se déplacer en salle plutôt que d’attendre de pouvoir visionner le film à la maison?
Selon Patrick Roy, cela aurait un lien avec «l’effet d’entraînement des bons films qui sont sortis les uns après les autres récemment».
«Quand je dis "des bons films", ce n’est pas subjectif, c’est surtout que lorsque tu vas voir un film québécois et que tu l’aimes, tu vas te dire que c’est un bon investissement», ajoute-t-il.
Ricardo Trogi estime que si quelqu’un est allé voir un film québécois dans les deux dernières années et qu’il a aimé l’expérience, la personne risque d’y retourner.
Tout porte à croire que l’année 2024 sera encore plus prospère pour les salles de cinéma que l’année 2023, qui avait connu une première remontée depuis la période prépandémique.