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La fille de Sondès Allal et son amie se seraient fait menacer verbalement par un individu lourdement intoxiqué en plein jour. Un témoignage qui a rapidement fait réagir plusieurs élus sur les réseaux sociaux.
Voyez le reportage de Guillaume Cotnoir-Lacroix dans la vidéo.
La conseillère municipale Hélène Dauphinais estime notamment que le sujet est devenu l’éléphant blanc à la Ville de Sherbrooke.
«Répondre aux besoins des itinérants, je n’ai aucun problème, mais là, ce qu’on oublie, c’est de répondre aux gens qui vivent dans ces secteurs-là», a-t-elle notamment lancé. Mme Allal, l’auteure de la publication, a décliné notre demande d’entrevue.
Stéphanie Roy, intervenante chez IRIS-Estrie, soutient des itinérants au quotidien ou encore des personnes aux prises avec des problèmes de consommation. Elle estime que depuis quelques années, les drogues qui se retrouvent dans la rue sont carrément «de la scrap».
«Il faut qu’on en parle, ouvertement. Plus de cachoteries. On en parle. Déjà là, il pourrait y avoir des solutions qui pourraient se faire, mais présentement, c’est comme sous silence. On dirait qu’on n’ose pas en parler », a insisté Mme Roy.
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La conseillère Catherine Boileau, qui préside la Commission de la sécurité et du développement social à Sherbrooke, a été troublée par l’histoire racontée sur les médias sociaux. Une rencontre est prévue en mai avec la mère et le conseiller du secteur, Raïs Kibonge.
La conseillère a aussi discuté avec le Service de police de Sherbrooke «pour voir ce qui s’était passé de leur côté.»
Elle invite toutefois les citoyens de Sherbrooke à continuer de visiter leur centre-ville, qu’elle considère toujours sécuritaire. Selon ses dires, le SPS a ajouté des patrouilles au centre-ville. Elle rappelle également qu’un registre de caméras de surveillance a aussi été mis en place récemment.