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Sabrina Rivet a discuté de ce grand rassemblement au bulletin Noovo Le Fil 22 mercredi avec Rafaël Jacob, spécialiste de la politique américaine.
D’entrée de jeu, il y a de grands absents au Sommet des Amériques, alors que les États-Unis ont refusé d’invité une série de pays, en raison notamment de leur régime politique controversé, notamment Cuba, le Venezuela et le Nicaragua.
En réponse à cette décision des États-Unis, le Mexique a choisi de boycotter le Sommet des Amériques.
«Le Mexique ce n’est pas seulement un pays majeur des Amériques, c’est aussi le voisin immédiat des États-Unis. Il y a une crise à la frontière entre le Mexique et les États-Unis qui dure depuis des mois», explique Rafaël Jacob.
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Le choix des américains de bouder certains pays et le fait que le Mexique boycotte le Sommet des Amériques pour protester contre cette décision démontre clairement une division au sein des pays d’Amérique.
«Ça démontre aussi à quel point c’est difficile pour l’administration Biden d’être entièrement cohérent dans sa défense de la démocratie. M. Biden est arrivé de façon hyper clair, et c’est louable en principe, avec une politique étrangère qui sera accepté sur une chose plus que n’importe quelle autre, soit la défense de la démocratie et la lutte contre les autocraties», explique M. Jacob.
«Si on veut être cohérent, on ne peut pas déballer le tapis rouge pour des régimes comme le régime Cubain ou Vénézuélien. En même temps, si ça nous coûte le partenariat, la collaboration et la présence dans ce cas-ci du Mexique à un sommet diplomatique, ça devient difficile à gérer et ça met en relief qu’il y a des divisions. Le tout démontre clairement que c’est difficile d’être entièrement cohérent avec une défense des principes démocratiques», ajoute Rafaël Jacob.
L’environnement, les changements climatiques, seront aussi au cœur des discussions du 9e Sommet des Amériques.
Voyez l’entrevue de Rafaël Jaboc dans la vidéo ci-contre.