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«Les jeunes se mettent beaucoup de pression et vivent beaucoup de stress. À l’heure où on se parle, c’est un jeune sur deux qui fait face à des problématiques d’anxiété ou de dépression», relève la directrice générale de la fondation, Mélanie Boucher.
Jeunes en tête propose donc des ateliers aux jeunes du secondaire afin de mieux les outiller face à ces problématiques.
La journaliste de Noovo Info Sabrina Rivet a assisté à l’une de ces séances offertes à des élèves de deuxième secondaire.
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«On est là pour offrir des outils de plus aux jeunes qu’ils peuvent utiliser dans différentes situations, explique le chef d’équipe à la Fondation Jeunes en tête Antoine Morin, présent lors de l’atelier. C’est vraiment des outils concrets pour prendre soin de sa santé mentale.»
La coordonnatrice des ateliers jeunesse de la Fondation Jeunes en tête, Anne Girard, juge qu’avec tous les changements pouvant survenir à l’adolescence, il s’agit d’un bon moment pour s’adresser aux jeunes. «On trouvait que c’était un moment crucial pour aller introduire la santé mentale, pour parler de comment régler nos émotions, mais aussi comment les accueillir, de dire que c’est normal de vivre des émotions», relève-t-elle.
La demande est au rendez-vous pour la Fondation Jeunes en tête. Alors qu’elle rencontrait normalement 50 000 jeunes par année précédemment, elle prévoit en rencontrer 60 000 en 2023 et ce, partout dans la province.