Début du contenu principal.
Ève Chachai, une Atikamekw d’Opitciwan d’une cinquantaine d’années, a succombé à ses blessures mardi. Elle avait été agressée par son conjoint à l’hôtel Le Montagnais de Chicoutimi dans la nuit de dimanche à lundi.
«En ce moment, c’est une onde de choc qu’on vit et qu’on ressent», mentionne Claudia Simard, directrice générale adjointe du Centre Mamik de Saguenay.
Pour plusieurs membres des communautés autochtones, il y a encore beaucoup de travail à faire pour protéger les femmes de la violence conjugale.
«Une telle violence n’a pas sa place dans nos communautés comme nulle part ailleurs. Il faut travailler tous ensemble, victimes et témoins, à briser les silences à l’origine de ces situations, et espérer un avenir meilleur», a indiqué la vice-chef de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh Carina Dominique, par communiqué.
Voyez le reportage de Johanie Bilodeau dans la vidéo.
Le chef de la communauté d’Opitciwan, Jean-Claude Mequish, a mentionné à Noovo Info qu’il était intervenu dans un live sur Facebook afin de calmer la colère des membres de sa communauté qui avait beaucoup de frustration face à ce drame.
Plusieurs intervenants rencontrés par Noovo Info soutiennent que les ressources sont insuffisantes pour prévenir la violence conjugale et pour sensibiliser les femmes à celle-ci.
«Il manque de ressources en place dans les villes, il manque d’intervenants. Des services adaptés culturellement, ça demande une approche qui tient compte des traumatismes et il faudra que les différents partenaires du milieu se concertent davantage», a souligné Claudia Simard.
La communauté d’Opitciwan et les Centres Mamik du Saguenay-Lac-Saint-Jean tiendront une vigie mercredi soir à la mémoire d’Ève Chachai et afin de soutenir les femmes victimes de violence.
Voyez le reportage de Johanie Bilodeau dans la vidéo.
Pour les plus récentes nouvelles touchant le Saguenay-Lac-Saint-Jean, consultez le Noovo.Info